Bon bon bon... Par où commencer?
À l'époque où j'étais à la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), un grand sage que je m'abstiendrai de nommer m'avais dit: "Quand ça crie fort [les politiciens], tu sais que tu as touché un point important parce que si ça ne les atteignais pas, ils te foutraient la paix!" Mon dernier papier du "Québec Grand Angle" a, comme à l'habitude, reçu son lot de réactions virulentes. "Traître, vendu, néo-corrompu post-Gomery" ont, entre autres, été les prétentions qui m'ont été prêtées! Et étonnemment, les tirs les plus nourris sont venus de ceux qui se situent plus près de mon allégeance nationaliste...
Bref, on a tiré des conclusions de mon propos qui n'étaient pas l'objet de mon texte. Que ceux qui ont poussé les hauts cris relisent l'article: je n'ai jamais mentionné quelle option (entre réélire Harper et faire le pari du fédéralisme d'ouverture ou élire le PQ et faire la souveraineté) je privilégiait! Pourquoi je n'ai pas tranché? Simplement parce que, comme une majorité de Québécois, je suis actuellement ambivalent. Généralement, je partage à 100% la vision de Joseph Facal sur l'issu la plus réaliste au dilemme fédéralisme vs souverainisme. Il dit essentiellement qu'étant donné les tentatives ratées de réforme fédérales du passé, la souveraineté du Québec est l'issue la plus réaliste. Vous pouvez lire son texte à l'adresse suivante (chez un vilain compétiteur, malheureusement! ahahahah):
Je suis d'accord, mais avec un tantinet moins d'optimisme quant à l'option souverainiste. Disons que je crois qu'il faut laisser la chance au coureur Harper, quitte à être amèrement déçu. C'est également ce que je soutenais dans mon papier: Harper a 2 ans pour me convaincre... après sa fenêtre d'opportunité se refermera!
Par ailleurs, je dois encore une fois m'insuger contre ces pastiches de penseurs, ces imposteurs qui tirent à boulets rouges sur le messager plutôt que sur le message. Je trouves déplorable que des gens puissent jouer à l'autruche à ce point, quitte à s'enfermer dans une spirale dogmatique qui les tire dans les bas fonds de l'idiotie! En rejettant tout débat au niveau des idées, à la faveur des attaques personnelles, ces gens paralysent l'avancée du Québec et contribuent au cynisme face au politique... à plus forte raison quand ils n'ont même pas l'honnêteté de signer leurs propos. Avis aux anonymes rapides sur la gachette des étiquettes et sobriquets de toutes sorte: abstenez-vous donc la prochaine fois... vous vous faites plus de mal qu'à moi-même: aucune étiquette ne m'a jamais empêché de dormir et, comme le reflète mon premier paragraphe, je retire une certaine satisfaction à vous faire choquer!
Dernière chose: allez lire le tout dernier commentaire au texte "Couper la poire en trois". Même si je ne partage pas l'entièreté de l'analyse (on ne peut réduire l'analyse du vote de janvier à l'expression des pourcentages... le vote de la région de Québec pourrait fort bien être interprété comme un précuseur. Bref...), allez le lire, donc: je crois que les deux questions posées à la fin du commentaire sont très TRÈS pertinentes!