Monday, May 29, 2006

Commentaires à "Le modèle revu"

Voici quelques commentaires recueillis sur le site de cyberpresse:


eric
Vous n'avez jamais travailler dans le milieu de la santé ni mis les pieds en dehors du Québec mon cher monsieur, pour dire que nos CLSC sont un modèle.

jacques noel
L'ami Kodsi devrait se renseigner avant d'écrire n'importe quoi. Le Canada de Ken Dryden voulait copier les garderies à 7 dollars de Pauline Marois. On parle depuis longtemps de copier aussi l'Assurance-médicament de Jean Rochon. Notre réseau de CLSC fait l'envie de tout le Canada. Sans parler de notre industrie culturelle, véritable petit chef -d'oeuvre de créativité qui tient tête à la grosse machine hollywoodienne.Le capital de risque du Fonds de Solidarité, nos réseaux de solidarité sociale, le Mouvement Desjardins font aussi l'envie du reste du Canada. Nos universités à 1900$ par année attirent des étudiants de tout le Canada. Nos chèques de BS, les plus généreux aussi au Canada, attirent des pauvres de tout le pays. Bref, le Québec est un phare d'imagination dans un Canada tellement plate. D'ailleurs je me demande ce qu'on y fait encore...

Je suis plutôt d'accord avec l'intervenant précédent: vos exemples ne sont pas les plus grands succès québécois à mon avis. Par ailleurs, je remarque qu'un seul exemple, le Fonds de solidarité, sort du monde bi-polaire public privé.


micxhel lafrance
En lisant tous ces textes des dernieres semaines concernant la contestation des groupes organisés qui défendent les droits de monsieur tout le monde, en attendant l'étude que sont en train de faire des universitaires pour comprendre l'impopularité du gouvernement Charest, en esseyant de comprendre pourquoi nos entrepreneurs qui sont pourtant aider par les Chambres de Commerce,subventionner par les gouvernements,qui ont les moyens de se payer les meilleurs bureaux de relations publiques ne sont pas capables de présenter un projet emballant et qui ne rencontrera pas d'opposition soutenue,il m'est revenu cette phrase de Bertolt Brecht qui résume assez bien le désarroi de nos décideurs et la seule manière d'y remédier.La voici :«NE SERAIT-IL PAS PLUS SIMPLE QUE LE GOUVERNEMENT DISSOLVE LE PEUPLE ET EN ÉLISE UN AUTRE» La cassure est tellement grande que la question se pose...

Je crois que fondamentalement, le principe de démocratie commande que les gouvernements suivent la volonté des électeurs. Rien ne sert donc de changer le peuple, comme le proposait Brecht! Par contre, les moyens à prendre pour atteindre les objectifs de la population devraient être déterminés par des spécialistes. Depuis quand un député, un syndicaliste ou un chroniqueur a-t-il la connaissance suffisante à déterminer le meilleur moyen pour améliorer l'efficacité des services sociaux?? Bref, on doit mettre fin à la gérance d'estrade québécoise!

Farid Kodsi
Tout ce qui se fait au Québec est reconnu comme - MODÈLE - alors que la plupart des programmes sont copiés sur l'Ontario, les provinces de l'Ouest, la France et quelques États américains mais comme la grande majorité des Québécois ne se renseigne qu'auprès des médias québécois francophones, de nombreux Québécois ne sont pas souvent au courant de ce qui se passe ailleurs qu'au Québec et s'imaginent à tort que c'est seulement le Québec qui bénéficie de tels programmes alors que ces programmes existent depuis des années dans d'autres provinces et d'autres pays car le modèle québécois n'est souvent qu'un calque d'autres programmes qui fonctionnent depuis des années dans d'autres provinces du pays.
Il est vrai qu'on est bons, au Québec, pour se targuer d'avoir des modèles uniques alors que plusieurs autres pays adoptent des solution semblable. Il ne faut pas pour autant réduire la porté et l'éclat de nos succès! De même, on doit aussi tirer les leçons de nos échecs... je crois que c'est ce qui manque actuellement.

Sunday, May 28, 2006

Commentaires moins fréquents pour la période estivale | Less posts during summer

Veuillez prendre note que, dû à des déplacements nombreux au cours de la période estivale, mes messages seront moins nombreux au cours de la période estivale. Néanmoins, j'essaierai de me connecter régulièrement pour commenter l'actualité politique et répondre à vos commentaires.

Bon été,

Matt
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Please, note that since I'll be away frequently this summer, my posts will be less numerous for the holiday period. However, I'll try to get connected regularly to comment political news and answer your comments.

Have a good summer,

Matt

Le « modèle » revu

Avec la « social-démocratie concurrentielle », on s’achemine vers une nouvelle compréhension du modèle québécois

Mathieu LABERGE
Professeur au Collège Gérald-Godin et détenteur d’une maîtrise en économie internationale de l’Université de Nottingham, en Angleterre.


« Insipidité navrante des discours», « cynisme et démagogie », « négligence du mérite et de la compétition » au profit de la « médiocrité et de l’insouciance », « crise de la gouvernance »... Les expressions ont abondé au cours des dix derniers mois de cette chronique pour décrire le malaise profond qu’éprouvent les citoyens face au processus politique. Critiqué par les uns, louangé par les autres, le modèle québécois semble dorénavant incapable de traduire la volonté des citoyens en actions concrètes.

Craintifs de voir leurs valeurs bafouées, les Québécois transforment désormais le moindre enjeu en « choix de société ». Ce faisant, ils perdent de vue la finalité d’un projet et s’enlisent plutôt dans des débats stériles sur les façons de le matérialiser. Ainsi, le projet du CHUM s’est embourbé dans une polémique sur son lieu de construction et le développement d’un complexe immobilier dans Saint-Henri a risqué s’achopper sur les locaux à réserver aux groupes sociaux. Comme s’il était plus important de digresser sur l’emplacement d’un hôpital et les bureaux des groupes communautaires que de soigner des malades et loger des familles démunies!


Effervescence politique

Dans un livre à paraître prochainement, l’économiste Marcel Boyer, titulaire de la Chaire Bell Canada de l’Université de Montréal et fellow du CIRANO et du C.D. Howe Institute, présente sa solution à l’immobilisme du modèle social-démocrate actuel. Son modèle de social-démocratie concurrentielle, dont les principes ont été fixés dans un rapport sur la performance économique du Québec en janvier dernier, s’articule autour de la nécessité de laisser au gouvernement la responsabilité de déterminer les besoins prioritaires en biens et services publics ainsi que de recourir aux mécanismes de concurrence pour satisfaire ceux-ci.

En soi, la publication d’un livre sur la « social-démocratie concurrentielle » est un événement. Il y a à peine quelques mois, il aurait été impensable de questionner aussi ouvertement les dogmes dans lesquels la société québécoise se conforte depuis longtemps. En 1998, Jean Charest n’a-t-il pas dû reculer précipitamment après avoir oé prétendre que le modèle québécois vieillissait mal? De plus en plus de personnalités du monde politique, universitaire et artistique s’élèvent pour réclamer du changement sur le fond plutôt que dans la forme. Il était temps! La multiplication des groupes de réflexion et des essais à teneur politique sont autant de témoignages de l’effervescence qui entoure la mutation politique que vit présentement le Québec.


Faire tomber les mythes

Le rôle de ces « empêcheurs de tourner en rond » est précisément de faire œuvre de pédagogie pour expliquer en quoi il est possible d’aspirer à mieux et ainsi déboulonner les carcans idéologiques dans lesquels s’enferment les Québécois. Le réflexe opposant constamment le secteur privé au secteur public en niant tout autre forme d’alternative est de ceux-là. On oublie trop souvent qu’un des plus grand succès financier du Québec, le Mouvement Desjardins, est né d’une coopérative qui s’est taillée une place enviable à l’échelle Nord-Américaine. On néglige également le grand nombre de CPE, de logements locatif et de librairies collégiales et universitaires qui sont gérés par des coopératives de service. Bref, on omet de mentionner que, dans bien des cas, des organisations, ni gouvernementales, ni privées, ont décidé de jouer le jeu de la concurrence et ont remporté leur pari au point de supplanter les firmes privées.

Immanquablement, cette nouvelle façon d’aborder les questions économiques et sociales viendra confronter la méfiance viscérale des Québécois envers la compétition. Et c’est tant mieux! Car disons les choses comme elle sont : si les industries québécoises sont si performantes qu’on le claironne, pourquoi avoir peur de les laisser se frotter aux géants internationaux? L’entente de gré à gré pour confier la construction des wagons du métro de Montréal à Bombardier est le dernier exemple en lice de décision publique douteuse dictée par cette insécurité déraisonnable.

À n’en pas douter, l’œuvre de Marcel Boyer, et les autres initiatives semblables qui la suivront certainement, remettront en question la conception actuelle qu’on se fait du modèle québécois. Force est également d’admettre qu’elles s’inscrivent dans un contexte plus large d’évolution politique vers l’acceptation d’une pluralité de points de vue au sein de la société. Et ça, c’est de très bon augure pour la qualité des débats publics! Le Québec ne peut qu’en sortir gagnant.

Faites-nous savoir votre opinion :
forum@lapresse.ca

Wednesday, May 17, 2006

Hypocrisie à Bonn | Hypocrisy in Bonn

Disons les choses comme elles sont: il y a un bon fond d'hypocrisie derrière les complaintes de l'opposition officielle à la Chambre des Communes sur la politique du gouvernement Harper. Les partis d'opposition savent parfaitement qu'il est politiquement rentable pour eux de faire leur profession de foi envers Kyoto, sans que cela ne leur fasse assumer aucun coût. Ils savent également que c'est le gouvernement qui paiera le prix, peu importe ce qu'il fera:
S'il poursuit avec sa politique tiède envers Kyoto, il passera pour celui qui terni l'imagi idyllique du Canada sur la scène internationale face aux électeurs. Si, toutefois, il adopte Kyoto et s'assure de l'atteinte des objectifs du Canada, alors il paiera un prix encore plus grand puisqu'il sera impossible d'atteindre ces objectifs avec de simples mesures incitatives. Respecter Kyoto, ça veut dire un prix de l'essence encore plus élevé, une surveillance accrue des entreprises et de certains particulier (dont les automobilistes) et l'achat à fort coût de droits de polluer. Étrangement, l'opposition s'est prononcé farouchement contre toutes ces mesures, les seules susceptibles de rapprocher le Canada de ses objectifs! Bref, les partis de l'opposition font carrément preuve de mauvaise foi.
D'autre part, les pays Européens, l'Allemagne en tête, ont beau critiquer la nouvelle position du Canada. Ces pays n'ont pas eu à faire face à un gouvernement qui croyait pouvoir atteindre les objectifs du traité par la pensée magique. En ce sens, entendre Stéphane Dion s'offusquer de voir les tories défaire ce qu'il a péniblement (sic) fait est une véritable farce. La grande réussite sur laquelle Dion table présentement est d'avoir convaincu les Américains de "poursuivre le dialogue de façon non contraignante". Aussi bien dire qu'il a invité George Bush à prendre le thé!
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Let's say it as it is: there is a good basis of hypocrisy going on with the complaints of the opposition at the House of Common against the Harper's environmental policy. The opposition parties perfectly know that it is politically paying to be in accord with Kyoto and the cost will be incurred by the government whatever it does in this matter:
If Harpers stands on his positions, he will be perceived as the bad PM doing everything he can to waste Canada's good international reputation. However, if he takes the gamble of Kyoto, he will lost a large part of its political support, since Kyoto cannot be attained by incentive measures. What Kyoto means is more expensive gas, firms and individuals watching and buying costly pollution permits. What's most surprising is that the opposition parties are against all those measures, the only ones susceptible to make Kyoto feasible in Canada! Then, they are just prooving their bad will!
European countries can denounce the new Canadian position on environement, but they haven't tolerated a government which wanted to attain its aims by positive thinking! This way, hearing Stephane Dion crying over the tories dismantelling all he has done is a real joke! The only thing he did was to convince Washington to "pursue the dialogue on a non contraining basis". In other words, he invited George Bush to have a cup of tea, nothing else!

Friday, May 12, 2006

Les limites du libre-échange | Free trade limits

L'anonce d'une entente de gré à gré avec Bombardier pour la confection des wagons du métro de Montréal, par le gouvernement Charest, est politiquement très avisée. Si la restriction du commerce, comme dans un achat public sans appel d'offre, n'est généralement pas souhaitable; on ne peut faire fi des conditions du marché Nord-Américain en la matière.
Il se trouve effectivement des commentateurs, comme Vincent Marissal et Michèle Boisvert, pour dénoncer le fait que cette annonce constitue un limitation du libre-échange. Sur un plan strictement théorique, ils ont raison. Mais come on! qui croit encore aujourd'hui qu'un libre-échange à 100%, bien que souhaitable, soit réalisable?
Marissal dénonce particulièrement que la limitation donnera une mauvaise réputation au Québec sur les marchés internationaux. Comme si nous étions les seuls! La France protège son industrie agricole au maximum alors que les Américains ont inscrit le protectionnisme dans le "Buy American Act". Que celui qui n'a jamais péché nous jette la première pierre! Par ailleurs, le décret ministériel contient des mesures pour prévenir les excès.
Cette annonce du gouvernement Charest est donc une bonne nouvelle. Elle permettra de maintenir des emplois bien rémunérés en région pour plusieurs années, encouragera une entreprise d'ici qui a largement souffert récemment et permettra d'utiliser un savoir faire pour lequel le Québec est particulièrement productif (la seule autre entreprise à produire des wagons de métro sur roue est la français Alstom). Bref, les chroniqueurs auraient peut-être avantage à sortir de leur bulle idéale pour confronter leurs idées à la réalité. Quoiqu'ils en disent, accorder ce contrat à Bombardier était la chose à faire!
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Announcing that Bombardier will obtain the contract to build the new Montreal's underground wagons was politically very good. If a restricted trade is generally bad, in that particular case the government had to take into account the real market conditions.
Some columnists, such as Vincent Marissal and Michèle Boisvert in La Presse, denounced that deal between the Governement of Quebec and Bombardier. If they are theoretically right, their position cannot stand in reality. Even though 100% free trade is better, I wonder who think it's feasible nowadays?
Marissal wrote that he was worried that the trade limitation would make the Quebec reputation on international markets worst. As if we were the only ones to restrict trade! France is highly protecting its agricultural industry, while the Americans wrote the very concept of protectionnism in the "Buy American Act"! In addition, the government has anticipated probable excess and has adopted measures to prevent it.
The Charest's decision is then good. It will allow to maintain highly paid jobs in regions for years, to encourage a firm strongly affected by the economic conditions recently and to maintain Quebec's advantage in the industry (the only other firm building pneumatic wagons in the world is the French Alstom). In short, may be the columnists should go out and observe the reality. Whatever they could say, that decision was the good one for Quebec.

Thursday, May 11, 2006

Prochaine station: Beaubien-Coke | Next station: Beaubien-Coke

Selon un sondage de cyberpresse, qui a cours actuellement, près de 50% des visiteurs s'opposeraient à la vente du nom de certaines stations du métro de Montréal à des compagnies. La Société de transport de Montréal (STM) prévoit pour sa part qu'une telle mesure rapporterait entre 6 et 10 millions de dollars et toucherait une quinzaine de stations (source: La Presse).
Bien que peu surprenante étant donné le climat d'immobilisme qui sévit au Québec, cette opposition est plutôt incompréhensible. Effectivement, un précédent existe déjà en matière de "location" du nom de station de métro. Si plusieurs stations portent de nom d'entreprises qu'elles ont pour but express de désservir, comme la station Université-de-Montréal ou Berry-UQAM, il en va tout autrement de la station Longueuil-Université-de-Sherbrooke qui constitue un exemple de ce type de location.
Il y a quelques années, lors du changement de nom de la station Longueuil, l'Université de Sherbrooke avait plaidé une concurrence déloyale due à la publicité que procurait les stations de métro au nom de ses concurrents. Son objectif était définitivement mercantille, mais peu s'étaient insurgés contre cette manipulation d'un service public. Il est maintenant plutôt contradictoire de voir une opposition vive au projet de la STM alors que, de fait, le nom des stations de métro est déjà en location depuis plusieurs années!
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According to an actual cyberpresse poll, a majority of visitors would be in opposition with the Montreal Transportation Society to rent or sell the name of a selection of metro stations. The Transportation Society expect that measure will raise between 6 and 10 million dollars and touch about 15 stations (source: La Presse).
While not surprising, that opposition is hardly understandable. In fact, there are precedents of renting the name of a metro station. If the link between the University of Montreal and UQAM and the station close to them is clear, the link between the University of Sherbrooke and the station Longueuil is less obvious.
A few years ago, the University of Sherbrooke was denouncing an unequitable competition from the other Montreal's universities which had a metro station with their name. Clearly, its aimes were business oriented and corporate, but nobody was against the renaming of a metro station. It is now contradictory to be in opposition to the new project while there is that important preceeding...

Wednesday, May 10, 2006

La bonne cause | The good cause

Mentionnons-le d'entrée de jeu: l'organisme Father-4-Justice ont une bonne cause entre les mains. Leur problème se situe plutôt au niveau de la crédibilité et de l'aliénation de leur public cible!
Effectivement, on ne peut s'objecter à une plus grande équité dans le cas de la garde d'enfants quand deux parents se séparent. Cela garantirait un meilleur équilibre pour l'enfant. Là où Father-4-Justice erre, c'est dans ses moyens d'action: rocambolesques et lourds de conséquences pour ceux qu'ils tentent justement de convaincre. Bref, pénibles et carrément inappropriés; comme cet homme qui est (jusqu'à nouvel ordre) encore en haut d'un panneau publicitaire du pont Jacques-Cartier. (Mentionnons au passage que Father-4-Justice a nié toute implication, mais le geste d'éclat de l'homme a des effets touts aussi pervers sur la cause que si c'était l'organisme lui-même qui avait planifié le coup)
On peut certainement justifier ces actions dérangeantes et mal adaptées. Les mettre sur le compte de la panique et de l'inexpérience en revendication. Ce qui est difficilement justifiable et encore moins pardonnable, c'est que par insouciance ces hommes gaspillent le capital de sympathie dont bénéficie généralement leur juste cause. Messieurs! resaisissez-vous et prenez des moyens plus socialement acceptables pour une cause socialement très juste...
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Let's say it straight: Father-4-Justice has a good cause by defending fathers who can't meet their children. The F4J's problem is of another order: marketing and credibility.
We objectively can't be against the right for fathers to raise their children. It's better for everybody, the youngster at first by giving him a better stability. Where F4J are losing their battle is in their choice of action. By making stricking actions, without any proportion with the problem they denounce, F4J are just being inappropriate and deter anybody to join their cause, just like that poor man on the advertisement board near the Jacques-Cartier bridge at the moment. (By the way, F4J has denied any involvement in that action, but the effect on the opinion and the cause is the same as if they were involved.)
We can certainly understand and forgive the actions driven by the panic and stress one live with while forbidden to see his children. However, it is hardly forgiveable for a group of mature men to waste all the public sympathy over their cause only for the sake of publicity. Gentlemen, please! Be smarter and choose your action in a more socially fashionnable way.

Monday, May 08, 2006

L'air du temps | The forerunner

Mario Dumont est habile pour flairer l'air du temps au Québec. Sa sortie de la fin de semaine sur le beau risque renouvellé (réponse au fédéralisme renouvellé de Stephen Harper?!) et sur l'accueil hypothétique qu'il réserverait à Lucien Bouchard au sein de l'ADQ en font foi. Mais il y a un revert à toute médaille: cette habileté l'a aussi porté à couler son parti.

Encore une fois, il aura été un précurseur des autres politiciens en sentant le changement dans la population avant les autres. Il est indéniable que le Québec est en proie à un Harpermanie et le fédéralisme renouvelé n'y est pas étranger. Dumont a donc proposé de faire une nouvelle fois le beau risque. En juxtant à cette proposition un appel formel à Lucien Bouchard à joindre les rangs de l'ADQ, il a jumelé une idée populaire au politicien le plus populaire du Québec (malgré qu'il soit hors de la politique active depuis plusieurs années!).
Or, c'est cette manie de suivre l'air du temps qui a coulé Mario Dumont et son ADQ. Malgré une grande capacité politique, Mario Dumont est passé du statut de relève montante à celui d'étoile morte. S'il n'avait pas agit en queue de veau comme il l'a fait, il a fort à parier que son parti récolterait plus que les 2% récoltés lors des deux dernières élections partielles.
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Mario Dumont, the leader of Action Démocratique of Quebec party is a real forerunne in terms of predicting the new trends fashionnable among the population. His new position about the renewed "beau risque" in response to Stephen Harper's open federalism and his proposition to former PM Lucien Bouchard to join ADQ's team are the last examples of his great political sense. However, every medal has its drawback and this one is huge!
Once again Dumont's been a real forerunner by integrating before any other politician the positive mood of the population in favour of Harper's deal. It's now clear Quebecois are having a true Harpermania and the renewed federalism isn't completely innocent to that. By joining the new "beau risque" to a call to Lucien Bouchard to join the ADQ, Dumont has juxtaposed the most fashionable ideas of Quebec's politics at the moment with one of the most adored politicians ever.
On the other hand, that sense of Dumont to sniff the next fashion is also causing the death of his party. By constantly changing his positions to the fashion, Dumont has been incredibly unstable. Even with a great political intuition, Dumont is then passed from rising star to dead star in the Quebec's political sky. If only he hasn't been so changing, his party would now recolt more than the negligeable 2% he had in the last two by-elections.

Wednesday, May 03, 2006

Budget de la crédibilité | Credibility's budget

Au-delà du caractère très "clientéliste" du premier budget conservateur, ce qu'il faut retenir du discours du ministre Flaherty, c'est la volonté d'établir des conservateurs une nouvelle façon de faire de la politique fédérale. À ce chapitre, le clin d'oeil de Stéphane Laporte dans La Presse de ce matin en dit long: "C'est quoi cette idée de respecter ses promesses? Ça paraît que les conservateurs n'ont pas l'habitude du pouvoir!"
Au contraire! Le premier ministre Harper établit actuellement son autorité et sa crédibilité en faisant en sorte que "les bottines suivent les babines" comme le dirait Thomas Mulcair. Bref, bien avant de retenir le saupoudrage de millions ici et là pour tout un chacun; ce qu'on doit retenir de ce budget, c'est que le gouvernement conservateur respecte ses engagements. Tout le reste est superficiel.
Cela augure bien avec l'engagement pris hier de résoudre le déséquilibre fiscal dès l'automne. On ne peut que croire que les conservateurs tiendront encore parole et c'est tant mieux! On assiste peut-être présentement à un renouvellement de la tradition politique canadienne. Après le scandale des commandites, c'est à la fois motivant et encourageant!
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Over the propensity of the first conservative budget to answer every "customer's" needs, what we must notice from the Minister Flaherty's speech s the clear trend for the tories to change federal politics once and for all. At that level, Stéphane Laporte's thought in today's edition of La Presse is telling: "What's that, respecting every engagement?! We now see how conservatives are unkowledgeable of being in office!" (free translation from French)
That's it! PM Harper is now assuming his authority and his credibility by doing what he promised. Before the millions here and there for every one, what we must recall from this budget is that the tories' governement respect its engagements. Everything else is unimportant!
This sounds good with the last promise to solve the fiscal imbalance this autumn. We can only think that, once again, the Harper's team will address the anticipations and that's great! We may assist to a radical change in the Canada's political tradition. After the Gomery Commission, it's fresh and encouraging!

Tuesday, May 02, 2006

Nouveau sondage | New poll

S'il-vous-plaît, prenez le temps de répondre à notre nouveau sondage maison sur le premier budget conservateur!

Prenez également note que les messages seront moins fréquents pour les prochains jours... fin de session oblige! Éh oui! c'est exigeant pour les profs aussi!!
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Please, take a few seconds to answer our new house poll on the first conservative budget.

Take also note that the posts will be less frequent for a few days given the end of term. Yes, it is demanding for the teachers too!