Friday, July 06, 2007

Retard dans les universités | Universities are late

Lorsque la ministre de l'Éducation a anoncé des mesures pour amoindrir l'impact du dégel des droits de scolarité sur les moins nantis, la semaine dernière, elle en a profité pour anoncer la création d'un comité universités-étudiants pour arriver à un cadre pour limiter la prolifération des "frais afférents". Si elle peut parraître anodine, cette annonce en dit long sur le retard qu'ont accumulé les universités dans ce dossier.
Les frais afférents sont ces droits que les universités chargent pour des services connexes, mais pas directement liés, à l'enseignement. Par exemple, des frais pour l'émission du diplôme ou de documents administratifs. Les lobbies étudiants prétendent qu'ils ont augmenté de 200 % en quelques années. Si on peut douter de ces chiffres, il est clair qu'il y a prolifération des frais afférents. Les universités ne commencent qu'à aborder le problème sérieusement, mais cela a été fait dans le réseau collégial il y a plus de cinq ans.
Effectivement, les cégeps ont été confrontés à la même situation au tournant des années 2000. Devant des capacités de charger des droits de scolarité très restreintes (encore plus que dans les universités), les institutions collégiales multipliaient les charges administratives afin de suppléer au financement déficient du gouvernement du Québec. Craignant de voir leurs étudiants de plus en plus taxés par la bande, la Fédération Étudiante Collégiale du Québec (FECQ), dont j'étais vice président, a demandé et obtenu un comité triparti entre les étudiants, les collèges et le ministère pour trouver une solution pour encadrer ces frais. L'exercice s'est conclu par un succès où les étudiants ont reconnus la légitimité de certains frais, où les collèges ont accepté d'en abolir ou d'en uniformiser plusieurs et où le ministère a pris acte du consensus du réseau.
À l'époque, je me rapelle avoir échangé à plusieurs reprises avec les officiels de la Fédération Étudiante Universitaire du Québec (FEUQ) pour leur expliquer notre démarche et les prévenir qu'ils seraient confrontés au même problème. Ils ont alors préféré réclamer une loi-cadre sur les frais afférents, une stratégie qui n'a donné aucun résultat à ce jour... Et voilà que la ministre annonce la création d'un comité en tous points semblables à celui qui avait existé pour le réseau collégial... Quelle ironie!
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While she was annoncing measures to diminish the negative impact of tuition fees unfeeze on poorer students, the Minister for Education also announced the creation of a committee to solve the problem with administrative charges in the universities. As that part of the announce may seem meaningless, it is very significant on the universities being late on that issue.
Administrative charges are those fees charged for a lot of services given by universities but not directly linked to teaching. The student's lobbies say that they raised of 200 % in the last few years. As we can doubt of these numbers, it seems clear that they exploded recently. As universities only begin to take that issue seriously, the cegeps has solved the problem at least five years ago.
Cegeps faced the same situation while turning year 2000. With an under funding of several million dollars, collegial institutions multiplied those adminsitrative charges. Fearing that students could be harmed from those practices, the Quebec Collegial Federation of Students (QCFS) of which I was vice president, decided to ask for a three part committee between the students, the institutions and the department of education. Tha solution that emerged was that students recognized the legitimate character of some charges, thats cegeps abolish and uniformized a lot of them and that the department ackonwledge the collegial network's consensus on the issue.
I remember I discussed the issue several times with Quebec University Federation of Students' officials to explain them what we did and to warn them they could be face to the same problem shortly. Nevertheless, they prefered to ask for a legislative framework, a law, to eradicate the administative charges. A strategy that gave nothing up to now! And now, the minister announced a committee similar in every points to the one I got involved in.... How ironic!

Tuesday, July 03, 2007

Respectez nos institutions! | Respect our institutions!

Je profite de l'intérêt suscité par mon message sur la fête du Canada pour revenir sur un sujet qui m'a intéressé ce printemps: les rapports des vérificateurs généraux du Québec et du Canada sur les dépenses folles de la lieutenant-Gouverneur Lise Thibault. Je ne veux pas revenir sur les dépenses elles-même: elles sont injustifiées et Mme Thibault devrait faire face aux conséquences de ces actes.
Une chose m'a particulièrement déçu du débat, toutefois. Cette polémique a fait ressortir l'incompréhension de plusieurs Québécois face à leur passé et à leur histoire politique. Effectivement, plusieurs ont appelé à l'abolition du poste de lieutenant-Gouverneur. Je trouves déplorable que, parce qu'un individu a abusé des pouvoirs qui lui étaient confiés, on veuille renier des centaines d'années d'histoire et de tradition politique.
Que le lieutenant-Gouverneur doive désormais justifier ses dépenses devant la Commission parlementaire de l'Assemblée Nationale, cela est plus que légitime. Ce qui est illégitime, c'est d'utiliser cette situation particulière pour vouloir plonger le Québec dans une réforme des institutions politiques qui nient son passé.
On comprend bien que plusieurs de ces ardents défenseurs soient des souverainistes. N'empêche, que le Québec soit un pays ou une province canadienne, ça ne changera en rien le fait que l'ensemble de nos moeurs et de notre histoire politique sont d'originir britannique. Rayer d'un coup de crayon la fonction de lieutenant-Gouverneur, ou encore vouloir faire du Québec une république, c'est nier ce que nous sommes!
Qu'on rende le lieutenant-Gouverneur redevable au Parlement, d'accord. Qu'on nie tout un pan de notre histoire par un sentiment révolutionnaire adolescent, c'est inacceptable. Lise Thibault a exagéré, qu'elle paie en conséquences et qu'on apprenne de nos erreur. Maintenant, laissez le nouveau lieutenant-Gouverneur occuper ses fonction dans la perrenité de nos institutions.
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I want to come back on a passed news from last spring: the two reports by the Canada and Quebec's general Auditors on the extravagant expenses of the former Lieutenant Governor, Lise Thibault. I don't want to come back on thoses exenpenses, though: they are unjustified and Lise Thibault should now face her responsibilities.
I am deeply deceived that some individuals took the opportunity from that story to question the whole institution of the Lieutnant Governor. Many poiticians and policitcal analysts asked to abolish the function of Lieutenant Governor. It reminds how many Quebecois don't even understand their political history and traditions.
That the chief of the State have to justify his expenses and decisions to the Mps is more than legitimate nowadays. However, it is illegitimate to want to throw all the Quebec's political institutions and to create an institutional crisis on the basis of the individual behaviour of one past Lieutenant Governor. It would be a negation of the whole political tradition tat governs Quebec for centuries.
We clearly understand that many of those who asked for the abolition are souverainists. But as an eventual indepent country of Quebec, as well as the province of Quebec, our political tradition, institutions and history are all British. Quebec's constitutionnal status changes nothing at all! Abolishing the function of Lieutenant Governor, as well as changing Quebec's political regime to a Republic, is a clear negation of what we are!
That the new Lieutenant Governor will be responsible to the Parliament is fundamentaly right. But forgetting a whole part of our history and traditions for a childish sens of the revolution is unacceptable. Lise Thibault has made unjustified expenses, now she has to face her responsibilities. Now, let the new Lieutenant Governor work in the stability of our institutions.

Sunday, July 01, 2007

140 ans! | 140 years old

Quelques mots rapides pour vous souhaiter une très bonne Fête du Canada. Le pays célère en 2007 son 140e anniversaire. Profitez bien des festivités, d'un océan à l'autre.

Bonne fête nationale!
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Only a few words to wish you a happy Canada Day. Oour country is celebrating its 140th bthday this year. Enjoy the festivities all around the country.

Good National Day!