Sunday, October 01, 2006

La rhétorique sociale | About social rhetoric

Parmi les nombreux messages reçus par courriel suite à mon dernier papier dans La Presse, tous intéressants, je me permet de vous en faire lire un de Monsieur Lavoie (je ne publie que celui-ci puisque j'ai eu l'autorisation de son auteur de le faire. Si vous souhaitez aussi que je publie vos opinions, faites-le moi savoir dans vos courriels SVP).
Particulièrement intéressante dans ce message, la citation de Paul Léautaud (1872-1956), écrivain français:"La rhétorique sociale n’a jamais pris sur moi. Ni aucune rhétorique. Je n’aime pas les phrases. Je n’aime que les faits."
Et voici la suite du message qui, par ailleurs, synthétise bien la majorité des courriels reçus (les contestataires s'expriment plus volontairement directement sur le blogue!):
"Je viens de lire votre article dans la Presse de ce matin. Et j’ai consulté le petit Robert avant de vous écrire. Intéressante citation sous rhétorique : « La rhétorique sociale n’a jamais pris sur moi. Ni aucune rhétorique. Je n’aime pas les phrases. Je n’aime que les faits. » (Léautaud)

Il en est de même des discours des politiciens au sujet du fameux déséquilibre fiscal, beaucoup de phrases et peu de substance. Et votre point de vue sur ce déséquilibre, je le partage.

Peu importe qui est au pouvoir à Québec, cette manie de ne pas se remettre en question face à des choix de société et de toujours blâmer l’autre pour des décisions qui ont été prises par les politiciens qui dirigent les destinées du Québec est au mieux irresponsable, et fort souvent malhonnête.

Un manque de courage politique habite nos élus, guidés par les sondages et leurs stratèges bien branchés à l’écoute de l’électeur moyen conditionné à tout recevoir sans ne jamais connaître le coût de tous ces bienfaits.

L’illusion du déséquilibre fiscal, hydre virtuel servant à masquer l’absence de courage de nos politiciens, sera bientôt chose du passé.
Des tonnes d’encre et de papier journal seront utilisés pour consigner ce débat entre les partisans des deux côtés, beaucoup de phrases et peu de faits, beaucoup de rhétorique et peu d’analyse. Mais le résultat est connu d’avance, le déséquilibre fiscal peut être réglé facilement si le Québec augmente le coût des services qu’il distribue gratuitement ou presque dans le moment. Et s’il occupe les champs de taxation que le fédéral libère, ce serait encore mieux, mais ce serait confirmer que le déséquilibre fiscal a été inventé par des politiciens québécois en mal d’en découdre avec le méchant d’Ottawa…

Ne restera qu’à créer de l’emploi pour créer de la richesse, ainsi l’on finira bien par payer notre train de vie au-dessus de nos moyens."
Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont pris la peine de m'écrire, que ce soit sur le blogue ou par courriel. Soyez assurés que j'ai lu avec intérêt chacun de vos messages et continuez à venir faire valoir votre point de vue sur "De Nottingham".
--------------
Mr Lavoie sent me an email just after La Presse published my ast paper about the so-called fiscal imbalance in Canada. A very interesting part of its message was a quotation from the French writter Paul Léautaud (1872-1956) which said more or less: "Social rhetoric never took grip on me. Nor does any kind of rhetoric. I don't like words, I like facts."
Whitout translating all Mr Lavoie's message, I thought it was interesting to post its quotation here. I'm also taking that opportunity to thank every body who wrote me, either on the blog or by email. Be sure I read every message carefully. Please, do continue to express yourself on
"From Nottingham".

1 comment:

Matt said...

Hi Karol!

nice to hear from you. Thanks for giving news... it's much appreciated!
Matt