Enfin un collectif de personnes influentes on osé dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas depuis très longtemps! Ceux qu'on appelle désormais "les lucides" (parmi lesquels on compte Joseph Facal, Claude Montmarquette, André Pratte et Lucien Bouchard) ont publié un manifeste qui ramène un peu de perspective dans les débats publics du Québec! Leurs constats sont connus depuis belle lurette: depuis la fin des années 1990, on est bien conscient que la situation démographique du Québec n'est pas rose à moyen terme et que cela aura une influence certaine sur les finances publiques. Une fois cela dit, plusieurs ont proposé diverses solutions, mais aucune n'a été mise en pratique... probablement par manque de cohésion. Voilà donc que les lucides ont accompli cette tâche qui, pour l'essentiel, avait déjà été fait mais n'avait jamais été présenté comme un tout cohérent. Les constats et les propositions en ressortent avec une crédibilité accrue, d'autant plus que les 12 sont des personnages connus, appréciés et respectés du Québec.
Mais voilà, hélas! les opposants naturels aux nouvelles idées que sont les groupes militants et syndicaux du Québec ont usé de leur tactique préférée: celle du moindre effort. Quand le message s'avère difficile à réfuter, ils attaquent les messagers. Ainsi, on a eu droit au déferlement habituel d'ineptie et d'insultes à l'intelligence humaine. Jusqu'à Martineau, le franc tireur, qui a relevé toutes les actions passées des signataires qui pouvaient venir en contradiction avec leurs propositions! Étonnamment, c'est le groupe de Françoise David et consorts qui a réagit avec le plus de dignité dans l'affaire: en publiant un "contre-manifeste" qui expose leurs solutions aux constats des lucides.
Ils se sont nommés les "solidaires" et sont revenus avec la rangainne habituelle, certe, mais ils ont au moins eu le courage de contre-proposer. Car c'est bien de cela dont il est question ici. Les constats sont alarmants et reconnus de tous, à moins de porter des lunettes roses incassables! Par contre, la discussion est maintenant lancée sur les solutions à apporter. Je suis en total accord avec celles proposées par les "lucides", mais je comprends qu'on puisse vouloir en débattre.
Ainsi, je me permettrai un commentaire sur le contre-manifeste. La proposition des "solidaires" qui m'a réellement fait sortir de mes gonds est celle qui minimise l'impact de la dette publique du Québec. Essentiellement, les "solidaires" prétendent que la dette n'est pas une mauvaise chose en soit. Vrai!... Quand elle a une contrepartie en infrastructures et en immobilisations, des routes, des écoles, des barrages par exemple. Le problème du Québec, c'est que pendant trop longtemps, on s'est endetté pour payer "l'épicerie": les fonds de pension, le filet social et autres mesures louables... quand on en a les moyens. Bref, le Québec a vécu au dessus de ses moyens pendant plusieurs années, sans se soucier de l'impact sur les générations futures.
Je crois qu'affirmer que la dette du Québec n'est pas une mauvaise chose est faire preuve de déconnection et d'injustice flagrante! Les "solidaires" proposent de continuer la spirale de l'endettement au nom de la justice sociale envers les plus démunis. Est-ce que la justice sociale immédiate justifie une injustice intergénérationnelle? Car la dette d'aujourd'hui ce sont les générations futures qui la paieront! Bref, au nom de justice sociale parmi les baby boomers, on appauvri les générations futures! C'est absurde!
On nous dit: "mais vous n'aurez qu'à continuer à bénéficier des mêmes service que nous avons actuellement. Nous sommes des précurseurs de la justice sociale!" Je réponds: "Bien... mais à quel prix?" Comme contribuable et comme être humain, je n'accepterais jamais que mes enfants et mes petits enfants paient parce que j'ai perpétué un rythme de vie insoutenable. Pourquoi une société devrait-elle l'accepter?
En fait, c'est un bien beau débat, sain et nécessaire, qu'ont lancé les "lucides". Les "solidaires" y ont répondu avec des solutions utopiques, mais au moins avec un désir de débattre et non de détruire. Reste maintenant à voir où cela mènera le Québec à moyen terme!
Mais voilà, hélas! les opposants naturels aux nouvelles idées que sont les groupes militants et syndicaux du Québec ont usé de leur tactique préférée: celle du moindre effort. Quand le message s'avère difficile à réfuter, ils attaquent les messagers. Ainsi, on a eu droit au déferlement habituel d'ineptie et d'insultes à l'intelligence humaine. Jusqu'à Martineau, le franc tireur, qui a relevé toutes les actions passées des signataires qui pouvaient venir en contradiction avec leurs propositions! Étonnamment, c'est le groupe de Françoise David et consorts qui a réagit avec le plus de dignité dans l'affaire: en publiant un "contre-manifeste" qui expose leurs solutions aux constats des lucides.
Ils se sont nommés les "solidaires" et sont revenus avec la rangainne habituelle, certe, mais ils ont au moins eu le courage de contre-proposer. Car c'est bien de cela dont il est question ici. Les constats sont alarmants et reconnus de tous, à moins de porter des lunettes roses incassables! Par contre, la discussion est maintenant lancée sur les solutions à apporter. Je suis en total accord avec celles proposées par les "lucides", mais je comprends qu'on puisse vouloir en débattre.
Ainsi, je me permettrai un commentaire sur le contre-manifeste. La proposition des "solidaires" qui m'a réellement fait sortir de mes gonds est celle qui minimise l'impact de la dette publique du Québec. Essentiellement, les "solidaires" prétendent que la dette n'est pas une mauvaise chose en soit. Vrai!... Quand elle a une contrepartie en infrastructures et en immobilisations, des routes, des écoles, des barrages par exemple. Le problème du Québec, c'est que pendant trop longtemps, on s'est endetté pour payer "l'épicerie": les fonds de pension, le filet social et autres mesures louables... quand on en a les moyens. Bref, le Québec a vécu au dessus de ses moyens pendant plusieurs années, sans se soucier de l'impact sur les générations futures.
Je crois qu'affirmer que la dette du Québec n'est pas une mauvaise chose est faire preuve de déconnection et d'injustice flagrante! Les "solidaires" proposent de continuer la spirale de l'endettement au nom de la justice sociale envers les plus démunis. Est-ce que la justice sociale immédiate justifie une injustice intergénérationnelle? Car la dette d'aujourd'hui ce sont les générations futures qui la paieront! Bref, au nom de justice sociale parmi les baby boomers, on appauvri les générations futures! C'est absurde!
On nous dit: "mais vous n'aurez qu'à continuer à bénéficier des mêmes service que nous avons actuellement. Nous sommes des précurseurs de la justice sociale!" Je réponds: "Bien... mais à quel prix?" Comme contribuable et comme être humain, je n'accepterais jamais que mes enfants et mes petits enfants paient parce que j'ai perpétué un rythme de vie insoutenable. Pourquoi une société devrait-elle l'accepter?
En fait, c'est un bien beau débat, sain et nécessaire, qu'ont lancé les "lucides". Les "solidaires" y ont répondu avec des solutions utopiques, mais au moins avec un désir de débattre et non de détruire. Reste maintenant à voir où cela mènera le Québec à moyen terme!
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