Friday, March 31, 2006

Expansion de l'Université de Montréal | University of Montreal's expansion

L'Université de Montréal a finalement décidé d'exercer sont option d'achat sur les terrains de la cour de triage du CN à Outremont. L'achat coûtera 18 millions de dollars financé par un emprunt de l'Université alors que la décontamination coûtera également 18 millions de dollars assumés par l'Université qui s'attend à recevoir des subventions gouvernementales.
En tant qu'ancien de l'UdeM, je ne peux que me réjouir d'une telle acquisition. D'une part, il est de plus en plus évident que les facultés de l'UdeM sont à l'étroit sur la colline universitaire. De nouvelles constructions permettront d'accomoder plus efficacement les étudiants, chercheurs et professeurs.
Qui plus est, cette nouvelle acquisition permettra à l'Université de Montréal d'assurer et d'assumer pleinement son rôle de phare international du savoir québécois. En ayant des installations à la fine pointe de la technologie, elle sera en mesure d'attirer les cerveaux les plus brillants de ce monde et d'envoyer ces étudiants aux quatres coins de la planète; répandant du coup la réputation d'excellence de l'UdeM. Seulement dommage que le gouvernement aie manqué de vision au point de refuser la construction d'un grand pôle universitaire en santé...
Les syndicats critiquent déjà l'emprunt contracté par l'Université pour l'achat des terrains. Cette critique est sans avenue: un endettement en infrastructure est souvent justifié compte tenu de la possibilité d'amortir la dépenses. Là où l'endettement est dangereux, c'est lorsqu'il sert à payer l'épicerie... comme les salaires de syndiqués grassement entretenus!
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The University of Montreal finally decided to use its buying option on the CN's estates in Outremont. The deal will cost 18 million dollars financed by a loan and the decontamination will cost another 18 million dollars paid jointly by the University and the federal and provincial governments.
As a University of Montreal's alumni, I have to applaud that new expansion. It is now a fact that the building on the main campus aren't responding anymore to students, researchers and professors' needs. New buildings are urgently needed.
Moreover, that new expasion will consolidate the international reputation of The University of Montreal. With those new and modern infrastructures, it will be easier to attract the most brilliant students from everywhere in the world and to send our student abroad to propagate the excellence of The University of Montreal. It is a shame the Quebec's governement has lacked the most basic vision by refusing to build a modern health center at this place...
Unions are already criticizing the loan needed to close the deal. They are misleading. When needed to build infrastructures, debt is essential given the capability to disseminate the expense on many years. However, contracting a debt is unforgivable when devoted to day to day administration... just like paying highly protected union members!

Thursday, March 30, 2006

Souveraineté et pédagogie ne vont pas de paire | Sovereignty and pedagogy aren't the same

Le Conseil de la souveraineté du Québec a rendu public hier un manuel pédagogique donnant des outils aux professeurs pour faire la promotion de la souveraineté dans leurs classes, de la maternel à l'université. Après avoir décrié les scandales fédéralistes pendant des années, voilà que les souverainistes tombent dans le même piège de l'embrigadement.
Clairement, les idéologies politiques n'ont une place en classe que sous un aspect d'étude théorique. La lecture de certains extraits du manuel du Conseil donne carrément froid dans le dos! Une telle iniative n'a pas sa place et me rend honteux d'être un nationaliste québécois. Parfois, on dirait que les souverainistes font tout en leur pouvoir pour décourager les modérés d'adhérer à leur mouvement. J'ose espérer que les nombreux souverainistes et nationalistes modérés qui ressentent un malaise face à une initiative aussi douteuse s'exprimeront haut et fort!
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The Conseil de la souveraineté du Québec has just released a pedagogic book to offer Quebec's teachers tools to promote Quebec's sovereignty in their classes, from primary school to the university. After many years denouncing the federalist propaganda in Quebec, now the sovereinist movement is using the same demagogic and propagandist tools.
The only place ideologies should take in school is in a theoretical context. Some extracts of the book are blood freasing. Such an initiative from the Conseil de la Souveraineté is wrong and makes me ashamed of being a Quebec's nationalist. Sometimes, it seems souvereinist feel they have to frighten moderate nationalists and keep them away from their movement. I do hope other moderate nationalists like me will stand up and speak loud against that type of actions!

Fonds des générations: Bien joué! | Fonds des générations: Tumbs up!

Dans ma dernière participation à la chronique Québec Grand Angle de La Presse, j'argumentais que si le gouvernement du Québec adoptait la même attitude envers le remboursement de la dette que celle qu'il avait adopté dans le cas du jugement Chaoulli sur la santé; on était pas sortis de l'auberge!
Force est de constater, et j'en suis le premier rassuré!, que ça n'a pas été le cas. Le Fonds des générations créé par le Ministre Audet est une initiative certes mineure pour l'instant, mais vouée à un bon avenir. Qui plus est, elle a le mérite de cesser les interventions symboliques contre la dette au profit d'actions réelles, même si elles ne sont pas à la hauteur des attentes de prime abord.
À ce chapitre, les critiques de ceux qui prétendent que le Fonds ne comblera pas l'accroissement de la dette à sa première année d'existence font fausse route. Il est vrai que la première année du fonds prévoit un versement de 74 millions $ alors que la dette croîtra de 3 milliards $. Mais prendre cet argument pour discréditer le fonds, c'est oublier que la Caisse de dépôt et de placement, un des piliers économiques du Québec, a aussi démarré par une contribution relativement modeste. Bref, ce Fonds des générations est voué à un brilliant avenir, s'il n'est pas dénaturé par les politiciens...
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In my last colum in La Presse, I wrote that we were doomed if the provincial government was applying the same approach to the debt than to the health care crisis. Fortunately, I was wrong to expect the Charest's government to adop the same methods. The Fonds des générations announced in the Audet's budget is a minor but promising innovation in the Quebec's public policies. For the first time, Quebec's government stops to be symbolic on the debt crisis and start a proactive approach of the problem. Those who denounce the Fonds des générations, saying that during its first year, teh government will contribute 74 millions $ while the debt is incresing by 3 billions are wrong. They forgot that the Caisse de dépôt et de placement, on of the most important Quebec's financial institution, started by a relatively small contribution to grow steadily. Clearly, the Fonds des générations is promised to a brilliant future... if politicians do not denature it!

Tuesday, March 28, 2006

Gouvernement Harper: sous surveillance | Harper's government: under monitoring

Voilà que le gouvernement conservateur de Stephen Harper a décidé de restreindre l'accès des médias aux ministres. Particulièrement, le cabinet du premier ministre a décidé de bloquer l'accès des bureaux du chef conservateur aux journalistes lors de certaines rencontres officielles, limitant les droits d'accès aux photographes et caméramen. Par ailleurs, l'attaché de presse de M. Harper détermine désormais seul les droits de parole lors des conférences de presse du premier ministre. Finalement, le gouvernement pense à limiter l'accès des journalistes au ministres suite aux rencontres du conseil des ministres.
En soit, ces décisions n'ont rien d'exceptionnelles. En matière de relation PM-médias, l'accomodement raisonnable (à la mode ces jours-ci au Québec) n'existe pas. Les règles du jeu sont entièrement fixées par l'entourage du Premier Ministre. Étant donné le peu d'expérience gouvernementale des ministres et des députés conservateurs en général, il est raisonnable pour les politiciens de vouloir garder le contrôle des communications avec les médias. Cette décision est tout à fait rationnelle et ne remet en cause que la "tradition" qui gérait les relations avec les journalistes auparavant. Qui plus est, cette décision a pour effet de rendre plus rares, donc plus importantes, les occasions d'intéraction entre le Premier Ministre et les journalistes. Une occasion de civiliser un peu ces relations et d'y imprégner un peu plus de respect envers "le politique". L'avenir nous le dira...
Les journalistes ont néanmoins raison de questionner ces décisions à la chaîne. D'une limite raisonnable des droits des journalistes (qui tendent souvent à oublier que tout droit est assorti d'une responsabilité équivalente) à une limite sévère à la liberté de presse; il n'y a qu'un pas. Si l'effet des décisions récentes n'a pas pour effet de limiter la liberté de presse, le nouveau gouvernement ne doit en aucun cas tomber dans les dérives de l'administration Bush. Bref, ce gouvernement doit être surveillé attentivement.
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Recently, Stephen Harper's governement decided to limit the access the journalists have to the Prime Minister. From now on, journalists will be excluded from determined official meetings at the Prime Minister Office, while photographs and cameramen will be admitted. Moreover, the PM's relationists will decide alone who has the right to question the PM and journalists will be taken away from the Cabinet meetings.
In themselves, those decisions aren't very surprising. In terms of relations with journalists, all the rules are determined by the Prime Minister's office... the "reasonnable accomodement" so fashionnable nowadays doesn't exist! The decision is even rational given the very slight experience of "the affairs of the State" the new MP have: it'll be easier to keep control of the governmental communications this way. Only the tradition is harmed by such a decision. Even more, the new limitations on the relations between the journalists and the PM might lead to an added value to occasionnal meetings with the press. It might civilize the relations and add a bit of respect of "the Politics". The future'll tell us...
However, the journalists are right to question those decisions. From a limitation of journalist's rights (which are linked to responsabilities, as journalist often forget) to a limitation of press liberties in general, there is a very slight gap. The new rules do not limit press freedom, but Harper's government must not fall in the excess of the Bush's administration in terms of press control. In fact, the Tories' government has to be closely monitored from now on.

Monday, March 27, 2006

From Nottingham's new features | Nouvelle disposition de De Nottingham

Dear readers,
As you'll notice, I've changed slightly the way "From Nottingham" is presented. I aimed to make the blog easier to access and to refer to. Among the new features, please note:
- You can now subscribe to an email notification of any new addition to the blog;
- You now have access to a number of feeds;
- "From Nottingham" is now accessible from many blog catalogs.
I also intend to publish more bilingual material, so the blog can be followed by a larger number of readers. I'll also try to add weekly polls on "From Nottingham".
Sincerely your,
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Chers lecteurs,
vous remarquerez que "De Nottingham" contient désormais nombre de nouveaux items dans le but de rendre le contenu publié ici plus accessible et plus facile à suivre. Notamment, vous noterez que:
- Vous pouvez désormais vous inscrire à une liste de courriel qui vous tiendra informée de tout ajout au site;
- Vous avez désormais accès à un grand nombre de "feeds" qui vous permettront de suivre le blog à votre guise;
- "De Nottingham" est désormais listé sur un bon nombre de catalogues en ligne.
Par ailleurs, j'essaierai d'augmenter le contenu bilingue du blogue afin de le rendre accessible à un plus grand nombre de lecteurs. J'essaierai également d'ajouter des sondages hebdomadaires aussitôt que possible.
À bientôt,

Thursday, March 23, 2006

L'épopée de Madame ou Boisclair et les désertions...

Vraiment, il n'en rate pas une! André Boisclair a vu un plat se dresser devant lui... et il n'a pu réprimer son envie de mettre le pied dedans! Franchement, sa réaction suite au départ de Pauline Marois a été définitivement malhabile. Il est vrai que des départs du PQ surviendront dans les prochaines semaine, voire les prochains mois. C'est d'ailleurs le cas à l'approche de toute élection suivant la nomination d'un nouveau chef. Mais le moment était pour le moins mal choisi alors que sa rivale de novembre dernier se retirait avec grâce et en lui lançant des fleurs. Pis encore, il a fallu que le malheureux en fasse une question de renouvellement générationel. Je suis jeune et je vois d'un oeil plutôt positif l'arrivée d'une nouvelle génération de politiciens. Je crois toutefois qu'André Boisclair aurait dû garder pour lui cette remarque inopportune.
De cette dernière déclaration-choc à la conclusion qu'André Boisclair manque du sens politique le plus primaire, il n'y a qu'un pas à franchir... et que je m'abstient de franchir. Peut-être suis-je un peu jovialiste, les renversements de tendance aussi marqués étant plutôt rares, mais je crois qu'il est toujours possible pour le nouveau chef du PQ de devenir plus pertinent. On compte encore aisément ses interventions publiques depuis sont retour "aux affaires". Peut-être qu'une plus grande exposition nous permettra de voir un nouveau côté de se chef de plus en plus mal aimé à mesure que les journalistes le fréquentent! Le budget de cet après-midi sera sans contredit un moment charnière pour juger du nouveau chef.
Je m'étais promis de réserver mon jugement sur le leadership d'André Boisclair pour les 6 premiers mois de son règne. Après ce délais, il sera désormais difficile de changer l'opinion, positive comme négative, qui se sera formée à son sujet, notamment quant à la profondeur de son discours. Alors qu'il n'est encore qu'à l'étape d'amadouer un parti plutôt rebelle, un rumeur veut que ce chef soit une coquille vide. Laissons lui donc le temps de faire ses preuves et de proposer une véritable alternative aux politiques libérales. Vivement sa réaction au budget Audet. Pour ce qui est du leadership, on s'en reparle le 15 mai!
Ceci étant dit, je voulais d'abord et avant tout faire l'éloge de Madame Marois. Dans ma dernière chronique, je saluais son innovation en matière de politique publique en santé alors qu'elle était ministre de la Santé. Elle avait proposé un ticket modérateur et s'était alors rabrouée. Dans cette politique comme ailleurs, Madame Marois a fait preuve d'un grand sens du devoir d'état: entre équité et réalisme. Elle aura imprégné son action de cette volonté de faire avancer les conditions de vies de ses concitoyens tout en s'assurant d'une action gouvernementale bien dosée. Rares sont les politiciens de sa trempe. Bravo!
Parallèlement à sa vie publique, elle aura également su mener une vie personelle qu'on dit remplie et heureuse. C'est une exception dans le monde parfois impitoyable qu'est la politique. Finalement, elle aura mené une carrière qu'on qualifierais dans d'autres domaines "d'atypique". En 1981, lorsqu'elle fera son entrée à l'Assemblée Nationale, très peu de femmes l'auront précédée. Quinze ans, 14 ministères et 2 courses à la chefferie plus tard, elle se retire la tête haute. Voilà décidemment une mal aimée qu'on aurait dû mieux traiter!

Monday, March 06, 2006

Réactions à "Comptabilité électorale"

Voici quelques réactions prises sur le site de cyberpresse.ca au sujet de la dernière chronique "Québec grand angle" que j'ai signé:

yvon
bonsoir l électricité mnte de 5.3 % et la gaz a la pomepe a monté de 0.cent le litre vendredi et quand il a été en plein été a 1.47 le litre tout le monde criais ectceque cela a changer quelque chose alors et quand le partie quebecois a été la il a fais quoi alors il crie pour se montré important mais c est dela saumure cela alors des crie de pleure harel legault etmarois charboneau et legendre ect et bien il se pense au dessus de la dette qu iol on fais et causé et les hopital et les imfirmieres =er et il cherche a se faire du partie pris et vous aller voté pour cela la separation avec la dette que l on a et bien a vous de decidé votre bon partie quebecois bon pour le fleuve vaque et vaque la reputation. et bien pour te dire en passant que les c p e n aurais du jamais existé alors et si les parents ne son pas capable d élevé leur enfant alors qu il n en mettre pas au monde alors et la tout paie pour cela alors un enfant pas né paie deja alors et dans les ecole c est comme cela un laissé aller a tous ce qu iol veule faire et le font et ou sont les parents occuper a prendre leur biere ou a niaisée alors je comprends un peut le monde du laissé aller et dire la société vas prendre notre releve et avec les sindycat super bien monté alors bonne soirée et allons en c p e et payons et faisson payer les autres pour vos enfant alors ne me parlez pas des bon p quebecois comme andre dans le bois.

J'ai sincèrement essayé de me rendre à la fin de votre texte, mais en vain. Si je comprends bien, vous dénoncez que le PQ n'ait pas fait mieux... Vous avez tout à fait raison, d'ailleurs si vous lisez mes textes précédents de la chronique, ou sur le blogue, vous remarquerez que je ne suis pas complaisant à l'endroit du PQ non plus.

Monique Desautels
Il est assez évident que vous n'êtes pas un fan de M. Charest. Pourtant, je crois que M. Charest a prit la bonne solution. Il a entrouvert la porte aux assurances privés. Petit à petit, la porte s'ouvrira de plus en plus grande. Ainsi, tous aurons le temps de s'ajuster à la nouvelle mesure... il ne servirait à rien de brusquer les choses. Slowly but surely comme disent si bien les anglais.J'apprécie beaucoup la sagesse de M. Charest et il aura mon appui aux prochaines élections.

Vous avez raison sur un point: il est souhaitable que le privé s'implique de plus en plus en santé. Malheureusement, je ne partage pas votre optimisme sur la suite des choses. N'oubliez pas que les politiciens ne visent qu'un but: être réélus... pas maximiser votre bien être!

Alain Prairie
Dans ce pays des gérants d'estrade qu'est le Québec, il y a un poste que peu de gens désireraient occuper et que tous sont prêt à critiquer avec virulence, soit le poste de Premier Ministre du Québec.Jusqu'ici, le gouvernement Charest a mené plusieurs combats sur plusieurs flans avec succès.Il y a longtemps que je n'ai pas vu un gouvernement Québécois se tenir debout pour le bien de la population comme celui ci l'a fait jusqu'ici malgré les enfantillages des tourneurs en rond.Même si l'auteur de ce texte a des observations intéressantes vu des estrades, j'aimerais bien lire ses observations vu de la fosse aux lions.

M. Prairie, sachez que j'ai vu la "fausse au lion" de la politique partisanne pendant un certain temps (quelques années en fait! au sein des partis politiques ) et que ça n'a fait que confirmer mon opinion: nous avons effectivement besoins de politiciens qui se tiennent debout. Malheureusement, Jean Charest vous a bien fait croire qu'il le faisait dans le cas de la santé tout en maintenant le statut quo.

ochs
BONJOUR,visiblement l'auteur du texte manque d'information et se trompe lourdement lorsqu'il prétend au paragraphe :"faire mieux est posible" en affirmant que l'exemple anglais en la matière est une réussite.je vous renvoi aux extraits d,une étude anglaise publièes dans le monde du 01/03/06 intitulée "LE GOUVERNEMENT BRITANIQUE NE CROIT PLUS AU FINANCEMENT MIXTE DES HOPITAUX". Comment un gouvernement peut ignorer cette expèrience en grandeur réelle? Ainsi je vous suggère, pour éviter une telle catastrophe, de porter à la connaissance de Mr Charest cet article.j. Ochs

Bonjour. J'ai bien lu ce texte et j'en était au courant. Vous faites toutefois fausse route. Lorsqu'on réfère au financement mixte des hopitaux en Grande-Bretagne, on fait référence au marché interne mis en place sous Margareth Tatcher et qui fait en sorte que la NHS agit comme demandeur de soins de santé et que les cliniques privés agissent comme offreurs de soins de santé. Allez relire l'article du Monde, vous verrez!

Edouard
Je crois que les libéraux de Jean Charest aura intérêt à dégraisser le système comme il avait promis et mettre l'argent la ou ça fais mal! Non pas par tout de sorte de régie ou de bureau avant d'aller directement dans les besoins.

Bien d'accord!

patrick
Si je me trompe pas, Gerald GODINetait membre du PQ et ces person-nes se foutent de la situation du Quebec.Ce sont ces gents qui ont misle Quebec dans le trou.

Bel exercice de démagogie amalgammant mon lieu de travail à mes convictions politiques! Lâchz pas la patate! Intéressant, mais pas très constructif...

Orn Im
Je crois que, pour n'importe quel gouvernement, les actions de nos politiciens dirigeants visent à obtenir une meilleure rentabilité électorale pour leur parti politique que pour apporter la vraie solution aux problèmes. La phrase suivante de Monsieur Mathieu Laberge : ‘’Malheureusement, la solution apportée par le ministre Couillard est inappropriée et répond plus à des impératifs politiques qu’à la nécessaire prise en main que requiert le réseau public de santé.’’est aussi valable pour les ministres de santé publique précédants (sous Jacques Parizeau, sous Lucien Bouchard, sous Bernard Landry)Merci

Tout à fait d'accord. Si vous lisez le reste du blogue, vous remarquerez que je critique aussi souvent les péquistes que les libéraux... ils le méritent tous!

Claude B.
Comment peut-on oser dire que le gouvernement Charest tente à tout prix à plaire à l'électorat alors qu'il nous annonce des hausses de coûts à Hydro Québec, la SAQ, la SAAQ et autres. Comme dirait mes collègues, enfin un gouvernement qui a des couilles et qui ose agir selon les besoins de la collectivité.Bravo M. Charest.

Un instant! Vous sautez des bouts de l'histoire! Le gouvernement laisse la SAAQ augmenter ses tarifs pour mieux lui tapper sur les doigts après... question d'être populaire. N'est-ce pas aussi un peu de comptabilité électorale? Il devrait plutôt laisser faire la SAAQ, Hydro, etc.

J.Michaud
Je pense que si on commençais par couper dans les salaires faramineux donnés aux chum des élus serait dejà un bon début.


Oui, mais au-delà du copinage, il faudrait également revoir le rôle même de l'État...

Danielle
Lorsque l'on pense solution cela coûte toujours et encore de l'argent aux contribuables. J'aimerais beaucoup que l'on se penche sur le dégraissage de la machine. Les bonus qui sont donnés aux cadres, lorsqu'ils ont bouclés avec succès leur budget et cela souvent en explotant de plus en plus de façon audieuse les travailleurs, en coupant les services à la clientèle.Exemple:Société de l'état,Hydro Québec de mon coeur!!! Formation, compte de dépense extravageant, soirée pour les cadres qui travaillent tellement plus que l'ensemble des autres travailleurs!!!! ouin faudrait peut-être augmenter encore les tarifs. Conversation au parlement (fictif bien sûr)-Est-ce que nous pouvons encore plus contrôler le porte-feuille des Québéçois,leur laissant le moins de marge de manoeuvre possible quelqu'un à une idée? Leur offrir une augmentation en dessous du coût de la vie,augmenter leur stress en minant leur morale. ¨ca commence a avoir des effets. La violence augmente dans les familles...les gens commencent à se manger entre eux c'est bon!-Bien sûr! Pourquoi pas un programme nationnal de garderie.- Quel merveilleuse idée! Bientôt Ils seront tellement pris à la gorge que nous pourrons en faire ce que nous voudrons!- Félicitation le Néolibéralisme triomphe!C'est sarcastique! mais ça m'a fait du bien!

Héhéhé... amusant! Et vous n'avez pas tout à fait tort!

Jean-Serge Baribeau
Un débat fécondant et tonifiant n'est pas facile lorsqu'il s'agit de discuter du système québécois de santé. Un des facteurs qui rend pénible, sinon impossible, toute tentative de débat, c'est l'aspect éminemment «idéologique» qui ne cesse de sous-tendre tout ce qui se dit et s'écrit. En fait, Jean Charest, compte tenu de son passé conservateur et de ses propos souvent ambigus, est soupçonné d'être un partisan inconditionnel et aveugle de la privatisation à tout prix. On a souvent l'impression qu'il tente de sauver la mise en parlant plutôt des partenariats public-privé (PPP). Mais rares sont ceux qui croient que c'est bien là ce qu'il veut réellement. À tort ou à raison beaucoup de citoyens le perçoivent comme un apôtre radical de la privatisation. Personnellement, je partagerais cette perception. Quant aux forces dites «progressistes» ou de gauche, elles craignent les privatisations tout azimut. Elles craignent le démantèlement du système public. Et, au sein de la gauche, il existe aussi un aspect «idéologique» (du moins chez certains) qui fait que le secteur privé est diabolisé alors que le secteur public est sanctifié. Pourtant, cette même gauche n'arrête pas de critiquer les gouvernements, semblant penser que seule la gauche pourrait redynamiser et «purifier» le secteur public.Je ne propose pas naïvement et bêtement de nier les divergences entre la droite et la gauche. Cela est très sain. Mais cela demeure sain tant et aussi longtemps que toute discussion n'est pas coupée et que toute réflexion n'est pas interdite.. De part et d'autre, il faut faire attention aux positions idéologiques trop coulées dans le béton. Mes positions sont plus proches de celles défendues par les progressistes. Mais je déteste néanmoins le dogmatisme et l'angélisme.

Join the club! Vous aurez compris que je suis généralement plus de centre droit que de gauche, mais tout comme vous je déteste les dogmatismes. J'apprécie beaucoup votre approche modérée et ouverte! Continuez comme ça, c'est tout à votre honneur.

Legault
Il est clair que ce gouvernement qui attendait d'être élus avait des idées plus ou moins précises de ce qu'ils allaient faire une fois au pouvoir. Cependant la façon de faire digne d'une prestation à la LNI, mais pire les choses ont été faites de manières irrespectueuses envers les gens concernés,surtout ce qui touche la fonction pubique.Lors du bilan préélectoral ce gouvernement mettra les chiffres en sa faveur et j'espère que le pubique ne sera pas dupe. On peut tellemnt jouer avec la comptabilité je sais je travail dans un hôpital et si vous saviez tout ce que les dirigeants font pour ne pas payer d'amende concernant la durée de séjour à l'urgence d'un patient.

Ben Chaput
Les gouvernements modernes sont des amas d'opportunistes qui naviguent sur les résultats de sondages.Le gouvernement Charest n'a fait que démolir les réformes entamés par le gouvernement précédent. Sa réforme des CPE est un exemple de démolission d'un service exemplaire pour récupérer quelques fonds pour remettre via les baisses d'impôt promis.Les augmentations en flèche des tarifs d'électricité en est un autre exemple. On veut nous faire croire que c'est par souci d'économie!!! Si l'on amenait les menteurs au bucher, les Libéraux disparaîteraient à jamais!!!Les réformes municipales (plutôt le démantèlement de ceux-ci) sont un autre exemple de démagogie appliquée. Nous défaisons les réformes pour plaire à l'électorat avec une insouciance irresponsable.Les Libéraux se discréditent continuellement pour essayer de plaire à tout le monde et à son père. Des tristes sieurs qui doivent faire honte aux prédécesseurs de ce parti...Mais pour le p'tit peuple, du pain et des jeux...

Denis Beaulé
De fait, les décisions à prendre et les politiques à mettre en oeuvre concernant la dette et la Santé n'en seront pas d'excellentes tant qu'on les fera ou laissera dépendre (exclusivement) de manoeuvres stratégiques ou d'impulsions du moment d'un homme, d'un parti (gouvernement) ou d'une population 'P'. Ces acteurs savent ou croient savoir en effet ce qui est bon pour eux, mais omettent le plus souvent d'apercevoir ou de prendre aussi en compte ce qui serait bon ou pourrait devenir néfaste ou onéreux pour d'autres (après eux) ou pour eux-mêmes plus tard.

Tout à fait d'accord! Tous les chefs de partis cherchent d'abord à maximiser leur chances de réélection. Pour ce faire, ils tendent à concentrer les bénéfices et à diffuser les coûts...

michel notredame
À mon point de vue Jean Charest n'en a pas pour longtemps.Il se fera battre aux prochaines élections.À force de rentrer l'épée dans la gorge des consommateurs de produits et services de l'État québécois, il crée un écoeurante aiguë...Et puis il défend bien mal l'image du peuple québécois, dans lequel il ne croit pas vraiment.Jean Charest, s'il était demeuré chef du Parti Conservateur, serait probablement devenu Premier ministre du Canada. Sa destinée politique était à Ottawa, pas à Québec, où il excelle dans son rôle insignifiant.Il aura été l'un des plus mal aimé des premiers ministres du Québec. Les causes de ce profond sentiment résident dans ses promesses en l'air et dans la vertigineuse ascension des coûts à Hydro-Québec, la SAQ, la SAAQ, et tutti quanti !!!L'homme ne plait pas et l'ensemble de ses ministres dégage une impression de petite bourgeoisie régionale boiteuse et sans génie.La vision essentiellement provincialiste du gouvernement actuel est réductionniste et rétrograde. Fédéralisme impose !!!L'alliance factice entre Charest et Harper ne produira pas grand fruits...je vous en passe un papier...D'autre part, il est loin d'être assuré qu'André Boisclair soit l'homme de la situation au Parti Québécois. Le personnage laisse pour le moins songeur tout observateur de la scène politique...À la limite, toutefois, Boisclair ne pourra jamais aussi mal faire que Charest. Puisse-t-il, s'il devient chef de l'État provincial du Québec, enfin réaliser le contenu de l'article 1 du programme de son parti...sinon il sera voué à encore gérer, tant bien que mal, une province canadienne sans trop d'envergure parceque sans pouvoirs vraiment significatifs.

Je crois que Jean Charest sera réélu, contrairement à vous. Il est vrai qu'il excelle dans l'art de déplaire à tout le monde: pour un bon coup il en fait dix mauvais! Mais les Québécois sont généralement tolérants et aiment laisser la chance au coureur. De toute façon, serions-nous réellement mieux avec André Boisclairs, qui a donné son nom au language politique: la langue de Boisclair (merci à indicatif présent et M-F Bazzo!)

Alain Rowe
Le plus grand danger pour la santé des québécois, c'est Charest et son gouvernement. Vraiment de quoi rendre malade!!!

Pourquoi?! Je ne suis pas complètement en désaccord, mais j'aimerais connaître vos arguments! Dans mes examens, je donne généralement la moitié des points à la réponse et l'autre moitié à sa justification!

C. Tremblay
Absolumnet faux. L'héritage laissé par le gouv. péquiste oblige notre nouveau gouv. libéral à des décisions en profondeur. Les Péquistes ont hypothéqué nos budgets - ils ont distribué des subventions minables à des industries secondaires à court terme avant les élections et le gouv. libéral a hérité de la grogne de ces gens qui doivent fermer boutique - surtout en Gaspésie.Les journalistes se plaisent à dire de M. Charest qu'il est le "mal aimé", qu'il n'est "pas populaire" à répétition. Difficile de remonter dans la faveur du peuple lorsque les journaux et les écrans de TV vous vilipende...

Je suis d'accord pour dire que des actions en profondeur sont nécessaires... c'est justement ce que Jean Charest ne fait PAS! Prétendre le contraire, c'est verser dans la politique politicienne...

Marcel
L'opinion émise sous le thème Comptabilité électoral je ne la partage pas du tout.Le gouvernement fait tout simplement son possible avec les possibilitées qui s'offre a lui.Le monde ne veut pas d'augnentation de taxes penser au 5.3% de l'Hydro,cette augnentation d'environ $6.00 mensuellement fait un drame !

Je suis d'accord que la population fait un drame avec des bineries... Mais le plus dramatique, c'est que pour être réélu, Jean Charest répond aux caprices de tout un chacun!

André Boiron
Et puis? Pourquoi cet article??? Pas très intéressant...

Ça vous a fait du bien?? Maintenant, si vous trouvez ça plate, on attend vos textes! D'ailleurs, on vous oblige pas à le lire...

Michel Duhaime
Je ne suis pas surpris. La fin justifie les moyens en politiqueLes réformes et les projets de lois sont fait par de gens qui sont des prévilégiers de la société. Partiellement déconnecté de la réalité. Tout comme les pros du Sport ou les PDG de grandes entreprises. Que ce soit n’importe quel partie l’idée est toujours la même = le bien du partieEt non celui du peuple .Ont donne un peut au peuple pour se faire élire ou réélire puis après on impose sa volonté.

Bien d'accord!

Comptabilité électorale

Le gouvernement adopte une attitude nuisible pour plaire à tous prix à l’électorat

MATHIEU LABERGE
Professeur au Collège Gérald-Godin et détenteur d’une maîtrise en économie internationale de l’Université de Nottingham, en Angleterre

Jacques Parizeau considérait que le problème d’engorgement du réseau de soins de santé relevait d’un financement public insuffisant. Lucien Bouchard l’attribuait plutôt à une mauvaise gestion des ressources. Sous l’impulsion de la Cour Suprême, voilà que le gouvernement Charest est forcé de reconnaître une autre cause : l’absence de support privé aux institutions publiques. Malheureusement, la solution apportée par le ministre Couillard est inappropriée et répond plus à des impératifs politiques qu’à la nécessaire prise en main que requiert le réseau public de santé.

Effectivement, on peut douter de l’efficacité de cette nouvelle mesure qui s’apparente à poser un minuscule pansement sur une jugulaire sectionnée. En garantissant des délais d’attente maximaux pour seulement trois types de chirurgies électives, lire non-urgentes, le gouvernement ne change rien de fondamental, ni même d’important. Reconnaissons-le : peu de patients ont perdu la vie suite à une cataracte ou à une hanche ou un genou mal amoché. Le droit à la vie, qui constitue la base de la décision des juges, ne sera pas mieux garanti après cette « réformette d’apparat » qu’avant.

Le gouvernement a le devoir de s’assurer que tous ont accès aux soins de santé que leur état requiert, mais tant que les patients ne seront pas sensibilisés à la valeur réelle des soins qu’ils reçoivent, les listes d’attentes interminables persisteront. Dans les années 1990, Pauline Marois avait d’ailleurs été condamnée au bûcher du sacro-saint modèle québécois pour avoir évoqué l’idée même d’imposer des tickets modérateurs ou de publiciser le coût réel des actes médicaux. Contrairement à l’initiative Couillard, ses solutions étaient pourtant innovantes et répondaient adéquatement à la véritable problématique.

En matière de soins de santé, les solutions possibles sont d’ailleurs légion. Le Royaume-Uni, par exemple, a su allier l’action du secteur public en santé à l’efficacité du système privé. De 1970 à 1996, les plans d’assurances-santé privés ont proliféré, la proportion de bénéficiaires triplant en 25 ans, atteignant jusqu’à 10,8% de la population selon l’Observatoire Européen sur les Soins de Santé. De ce nombre, près de 70% des bénéficiaires profitaient d’une assurance-santé fournie par leur employeur ou leur association professionnelle. Les assureurs privés ont apparemment su adapter leurs produits aux besoins de leurs clients de sorte à compléter le régime public de soins de santé. C’est ainsi que plusieurs assurances collectives en sont venues à offrir une couverture privée pour des soins que le gouvernement ne pouvait fournir dans des délais acceptables. Les plus grandes compagnies d’assurance britanniques disposent d’ailleurs d’importants réseaux d’hôpitaux privés qui répondent à ces besoins. Par ailleurs, le gouvernement anglais a également favorisé le développement et la diffusion de classements des hôpitaux selon la qualité des services qui y sont dispensés et la longueur des listes d’attente auxquelles ils sont confrontés. Tout porte à croire que ce type d’interventions mérite d’être étudié puisque selon les sondages de l’Observatoire, les Britanniques ne perçoivent pas les soins privés comme étant de qualité supérieure, mais comme étant simplement plus rapides.


En mode électoral
Avec un peu de volonté politique, il aurait été possible pour le gouvernement libéral d’insuffler une vision complètement nouvelle des services de santé au Québec. En lieu et place d’une véritable réforme, il a plutôt répondu aux impératifs de la saison pré-électorale qui s’enclenche et a tenté de se faufiler dans les mailles du filet du jugement de la Cour Suprême. Cette attitude de haute voltige de marketing électoral, dans un dossier aussi primordial que les soins de santé, est évocatrice de la volonté du gouvernement Charest de plaire coûte que coûte à l’électorat. Il va sans dire qu’elle est nuisible lorsque vient le temps de régler des problèmes qui demandent une vision à plus long terme que la gestion des intérêts partisans.

Et voilà que le premier ministre promet maintenant d’apporter sa solution « maison » au problème de la dette du Québec, dont la dimension intergénérationnelle interdit toute réflexion basée sur le court terme. Ce dossier risque-t-il aussi d’être emporté dans la vague déferlante des manœuvres électoralistes? À la lumière des événements des derniers jours, est-il vraiment rassurant de voir Jean Charest s’y intéresser? Si le gouvernement applique à la dette la même logique qu’il a appliquée à la santé, on n’est pas sorti de l’auberge!

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Thursday, March 02, 2006

Boisclair et le complot Gescaïen!

Un court billet aujourd'hui pour revenir sur les propos (malheureux!) d'André Boisclair sur le prétendu complot du groupe Gesca, dont La Presse fait partie. Voilà que, selon l'illustre personnage, le groupe de presse s'acharne sur lui et son parti. La dernière étape de ce complot gescaïen serait la publication le jour d'un caucus d'un sondage défavorable au Parti Québécois.
Une telle attitude du chef du PQ est décevante et ne redore en rien son blason passablement terni. Elle ne fait qu'accréditer la thèse, fausse, qu'il y a un acharnement des médias contre le parti souverainiste. Le Directeur de l'information de La Presse a, par ailleurs, bien démontré que le traitement de la nouvelle se faisait au cas par cas, sans partisannerie: il a argué que La Presse avait publié nombre de sondages défavorables au PLQ et ce, souvent à des moments clés comme le conseil de ministres ou l'ouverture d'un congrès.
Quelques jours avant son élection, j'avais soutenu dans la chronique du Québec Grand Angle, qu'André Boisclair devrait faire le ménage des purs et durs du PQ. Des déclarations comme celle d'hier ne font que renforcer les dogmes de ces mêmes purs et durs et soutiennent l'impression selon laquelle ils sont rois et maîtres du PQ. On a beau vouloir donner la chance au courreur, encore faut-il que le courreur prenne cette occasion au vol! Jusqu'à maintenant, André Boisclair n'a su que décevoir depuis son arrivé à la tête du PQ. Il lui reste de moins en moins de temps pour gagner la faveur des électeurs, alors que tous les signes laissent croire que Jean Charest est en mode pré-électoral. Saur-t-il renverser la vapeur??
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Ma dernière chronique du Québec Grand Angle était prévu pour samedi dernier. Comme vous l'aurez constaté, l'actualité de la fin de la semaine dernière (la démission du président du CA de la SAQ) en aura eu raison, au moins temporairement. La chronique sera publiée ici aussitôt qu'elle l'aura été dans les pages de La Presse.