Sunday, June 05, 2005

La démission de Bernard Landry: une chance à ne pas manquer | Bernard Landry's resignation: don't miss the train

Dernière heure: le chef du Parti Québécois et chef de l'opposition officielle à l'Assemblée Nationale du Québec, confronté à un score plus faible que prévu lors d'un vote de confiance, a démissioné. En soit, la démission de Bernard Landry est surprenante: sont score d'un peu plus de 76% est dans les plus bas mais n'est pas si mauvais. Chose certaine, le PQ est maintenant devant une croisée des chemins qu'il ne peut plus se permettre d'éviter.

Comme je l'écrivais dans le quotidien Le Devoir le 10 mai dernier, le PQ doit absolument changer son approche face à l'interventionnisme de l'État (voir la section "les dernières entrevues"). Je crois que le temps est venu pour le Parti Québécoise de nommer ouvertement son option de gouvernement et de l'expliquer aux Québécois. Je crois que cette option se situe dans la définition d'une "gauche bipolaire": une gauche moderne et idéaliste axée autour d'un progressisme social inébranlable (contre la peine de mort, pour les mariages homosexuels, etc) certain conservatisme fiscal laissant plus de place aux moyens incitatifs d'intervention de l'État (moins de subventions directes, plus d'interventions indirectes). Bref, je crois que désormais le PQ doit proposer que l'État ce concentre dans les activités où il excelle: assurer un environnement sain et offrir un filet social adéquat, pour ne nommer que ceux là.

Cette vision s'inscrit dans le nécessaire débat à finir entre les tenants du PQ, parti de gauche et ceux du PQ, coalition de souverainistes de tout horizon. Je suis, sans réserve, un partisan d'un PQ qui oeuvre en tant qu'organe de cohésion entre tous les souverainistes, de gauche comme de droite. Les débats à venir détermineront probablement l'avenir de plusieurs au sein de ce parti et, notamment, l'avenir de ce parti comme aspirant au titre de parti gouvernant.

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Following low results on a confidence vote, the President of Québec's nationalist party has resigned as deputy of Verchères and Chief of the official opposition at the Québec's National Assembly. This resignation is quite surprising.

But it also represent a once in a life time chance to reform that party in order to make it closer to Québec's voters desires. As I wrote in the daily newspaper Le Devoir on May 10th (see "last interviews" section), I think that the Parti Québécois must now turn on a "new left" oriented on social progressism (homosexual weddings, against death penalty) and fiscal conservatism (less subsidies and more intervention based on other ways the State has to regulate).

This debate to come must end the question of the Parti Québécois as a left-wing party or as a coalition of alll Quebec's nationalist either left or right wing. I am of those who think that the Parti Québécois must now turn to be the cohesional organization of all nationalists. The debate to come will definitely determine my future in that party and its possibility to take office.

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