Lors d'une manifestation de la coalition SOS Mont Orford, ajourd'hui à Montréal, le chef du Parti Québécois a clairement énoncé que la solution à la privatisation partielle du Mont Orford annoncée par le gouvernement Charest pouvait passer par l'élection d'un gouvernement du PQ aux prochaines élections. Cette déclaration démontre le peu de souci stratégique de la coalition et l'électoralisme crasse d'André Boisclair.
Effectivement, comment penser que les ministres issus du Parti Libéral du Québec seront désormais ouverts à collaborer avec une coalition qui s'est publiquement rangée du côté de l'opposition? On comprend que les organisateurs de la manifestation n'aient pas une grande expérience de la politique, mais une telle partisannerie ne leur ménage aucune porte ouverte pour collaborer à une solution avec le gouvernement actuel. Comme le faisait remarquer Claude Béchard, hier, cela ressemble fort à une dynamique de refus global. Cette approche est aussi inutile que puérile.
André Boisclair, pour sa part, a sauté sur l'occasion d'essayer d'accroître son capital politique passablement bas par les temps qui courrent. Il a déclaré que: "La solution est aussi politique et qu'elle pourrait bien passer par les prochaines élections." Cette déclaration fait preuve d'électoralisme primaire et démontre bien la technique "gros sabots" qu'adopte le nouveau chef du PQ et son équipe. Clairement, ils devraient essayer de rafiner leur stratégie, car à terme, l'électorat puni souvent ceux qui essaient de le séduire de façon trop insistante...
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During a demonstration organized by SOS Mont Orford coalition, today in Montreal, the new Parti Quebecois leader said that the solution to the partiel privatisation of Mount Orford might be the next general election, implicitly suggesting to elect a PQ's government year. That declaration proves the lack of strategics by the organisators of the demonstration and the electoralism André Boisclair is up to.
In fact, how to think that the ministers from the Quebec's Liberal Party will be willing to collaborate with a coalition clearly influenced, if not managed, by the opposition parties? It is understandable that the leaders of the coalition do not have an exentsive experience of politics, but such a bias in favour of one side do not leave them with a load of possibilities in terms of cooperation with the actual government. As the Minister Claude Béchard told journalists yesterday, it looks like a global denying strategy. This is inefficient and small town politics.
André Boisclair, however, couldn't let go such an opportunity to raise its political capital, which is quite low at the moment. He said that the solution of this problem might be the election of his party to the Affairs, next year. That declaration shows how rough and unfinished are the strategies adopted by André Boisclair and his team. Clearly, they should be polish it, since the electorate often turns its back to the parties trying to seduce him with too much insistance...
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